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Le Vietnam et les Philippines promouvront la paix, la liberté et la sécurité en Mer Orientale

By VNA 12/11/2017 14:16 |

Mer Orientale. Photo:VNA

Le Vietnam et les Philippines maintiendront et promouvront la paix, la liberté et la sécurité de la navigation maritime et aérienne, ainsi que du commerce en Mer Orientale.

 

C’est ce qu’a déclaré la vice-présidente de l’AN vietnamienne Tong Thi Phong et le président du Sénat philippin Aquilino Koko Pimentel III lors de leur récente rencontre à New York.

 

Elles ont appelé les parties concernées à faire preuve de retenue, à ne pas recourir à la force ni menacer d'y recourir, à respecter les procédures juridiques et diplomatiques ainsi qu’à régler des différends par des mesures pacifiques sur la base du droit international, y compris la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.

 

Elles ont réaffirmé leur soutien à l’application complète et stricte de la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) et à la finalisation du Code de conduite en Mer Orientale (COC).

 

Lors de la rencontre, la vice-présidente de l’AN vietnamienne Tong Thi Phong a passé en revue les résultats de la coopération bilatérale pendant des plus de 40 dernières années, avant de se déclarer convaincue que les relations bilatérale continueront de se développer, contribuant au développement des relations entre leurs organes législatifs, à la promotion de leurs échanges populaires, ainsi qu’à l’amélioration de l’efficacité des mécanismes de coopération bilatérale.

Félicitant les Philippines de sa prise de fonction en 2017 en qualité de présidente de l'ASEAN et de la 38e Assemblée générale de l'Assemblée interparlementaire de l'ASEAN (AIPA 38), la vice-présidente de l’AN vietnamienne a souhaité que l’AIPA 38, prévue aux Philippines, soit un jalon important ouvrant une nouvelle période de l’AIPA après 40 ans de développement.

 

La Mer Orientale est un carrefour de routes maritimes vitales où s’entrecroisent les intérêts de nombreux pays. Les problèmes relatifs à la Mer Orientale sont très complexes, graves et sensibles pour plusieurs pays concernés. Les ressources de cette région maritime sont très importantes pour l'existence et la vie quotidienne de centaines de millions de personnes vivant dans ces neuf pays côtiers. Les ressources naturelles de cette zone sont nécessaires pour l'édification et le développement économique.

 

Maintenir la paix, la stabilité, la sécurité, la sûreté, la liberté de navigation et de survol dans cette région reste la priorité des priorités. Les parties concernées devraient faire preuve de responsabilité s’agissant du respect du droit international, a fortiori le respect du principe de primauté du droit dans la Mer Orientale. Toute réaction excessive, tout bafouage du droit international ne font qu’exacerber les tensions et envenimer la situation.

 

Les pays côtiers de la Mer Orientale accélèrent les activités mettant en exécution leur souveraineté maritime et insulaire. Simultanément, d'autres activités relatives à la Mer Orientale sont très variées (liberté, sécurité de navigation, lutte contre la criminalité en mer...) et étroitement en relation avec les intérêts des différents pays dans et hors de la région.  Donc, une demande objective qui s’impose à l’ensemble des pays ayant des activités en Mer Orientale est de respecter les règles communes que la communauté internationale dont ceux bordant la Mer Orientale ont élaboré, en l’occurence, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982.

 

En appliquant cette Convention pour mettre en oeuvre leur souveraineté et leurs droits souverains sur leurs eaux internes, leurs eaux territoriales, leurs zones économiques exclusives et leurs plateaux continentaux, conformément aux stipulations de la Convention, les pays bordant la Mer Orientale ont le devoir de respecter la souveraineté et les droits souverains des autres pays côtiers vis-à-vis de leurs eaux territoriales, zones économiques exclusives et plateau continental. Il s'agit là également d’une obligation d’un pays membre de l'ONU. C'est aussi une obligation conforme à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et à la Convention de Vienne sur le droit des Traités de 1969. -VNA

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