Frontière, mer et îles du Vietnam

Maison > Points de vue-Positions

L’ASEAN et la Chine conviennent de renforcer l’élaboration du COC

By VNA 12/12/2017 09:57 |

Le secrétaire général de l’ASEAN Lê Luong Minh. Photo: VNA



L’ASEAN et la Chine ont convenu de renforcer des consultations sur ce Code de conduite afin d'être en adéquation avec la date limite fixée, a déclaré le secrétaire général de l’ASEAN Lê Luong Minh, lors de son interview accordée à l’agence de presse Kyodo du Japon.

Il a souligné que les dix nations membres de l’ASEAN avaient applaudi cette proposition de 2016 du ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi sur l’intensification des consultations sur le COC, dont le développement d’un cadre du COC avant mi-2017.

 

L’ASEAN est prête à intensifier la finalisation du Code de conduite en Mer Orientale (COC) en liens sur le droit avec la Chine.

L’ASEAN et la Chine ont convenu de renforcer des consultations sur ce Code de conduite afin d'être en adéquation avec la date limite fixée. Le bloc régional est prêt à accélérer davantage sa finalisation en y incluant des contenus concrets, a affirmé Le Luong Minh.

Et d'informer que trois réunions du groupe de travail commun sur le COC étaient prévues à la mi-2017, soulignant que l’ASEAN souhaite signer un COC qui aura un caractère intégral et des liens sur le droit pour guider la conduite et les actions des parties en Mer Orientale… afin d’aider la création d’un environnement conforme au règlement intégral et durable des litiges en suspens.

Selon lui, l’ASEAN exprime son inquiétude sur les évolutions récentes et en cours en Mer Orientale, dont les travaux de remblaiement menés par la Chine, l’augmentation des opérations dans la région provoquant l’érosion de la confiance avec les parties et l'accroissement des tensions, ce qui menace directement la paix, la sécurité et la stabilité dans la région.

Il a également affirmé qu'en dépit des différences de points de vue à propos de certaines questions, dont celle de la Mer Orientale, l’ASEAN n’abandonnait jamais ses principes qui consistent à se consulter et parvenir à un consensus de sorte que l'Association parle d'une seule et même voix pour prendre une décision.

La Mer Orientale est un carrefour de routes maritimes vitales où s’entrecroisent les intérêts de nombreux pays. Les problèmes relatifs à la Mer Orientale sont très complexes, graves et sensibles pour plusieurs pays concernés. Les ressources de cette région maritime sont très importantes pour l'existence et la vie quotidienne de centaines de millions de personnes vivant dans ces neuf pays côtiers. Les ressources naturelles de cette zone sont nécessaires pour l'édification et le développement économique.

Maintenir la paix, la stabilité, la sécurité, la sûreté, la liberté de navigation et de survol dans cette région reste la priorité des priorités. Les parties concernées devraient faire preuve de responsabilité s’agissant du respect du droit international, a fortiori le respect du principe de primauté du droit dans la Mer Orientale. Toute réaction excessive, tout bafouage du droit international ne font qu’exacerber les tensions et envenimer la situation.

Les pays côtiers de la Mer Orientale accélèrent les activités mettant en exécution leur souveraineté maritime et insulaire. Simultanément, d'autres activités relatives à la Mer Orientale sont très variées (liberté, sécurité de navigation, lutte contre la criminalité en mer...) et étroitement en relation avec les intérêts des différents pays dans et hors de la région.  Donc, une demande objective qui s’impose à l’ensemble des pays ayant des activités en Mer Orientale est de respecter les règles communes que la communauté internationale dont ceux bordant la Mer Orientale ont élaboré, en l’occurence, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982. En appliquant cette Convention pour mettre en oeuvre leur souveraineté et leurs droits souverains sur leurs eaux internes, leurs eaux territoriales, leurs zones économiques exclusives et leurs plateaux continentaux, conformément aux stipulations de la Convention, les pays bordant la Mer Orientale ont le devoir de respecter la souveraineté et les droits souverains des autres pays côtiers vis-à-vis de leurs eaux territoriales, zones économiques exclusives et plateau continental. - VNA

Image