By VNA 29/12/2017 20:02 |
Les entreprises vietnamiennes de produits aquatiques se sont engagées à n’acheter et n’importer que des produits de la mer dont la traçabilité est clarifiée et légitime.
"À
l’heure actuelle, 73 entreprises vietnamiennes spécialisées dans la
production, la transformation et l’exportation de produits aquatiques se
sont engagées à n’acheter et n’importer que des produits de la mer dont
la traçabilité est clarifiée et légitime", a annoncé Nguyên
Hoài Nam, secrétaire adjoint de l’Association de transformation et
d’exportation des produits aquatiques du Vietnam (VASEP), à propos des
actions du Vietnam suite au carton jaune de la Commission européenne sur
la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN).
Afin de dire non à la pêche illicite, la VASEP a demandé de créer une
banque de données sur la pêche pour faciliter la gestion de l’origine
des produits. De même, le Département général de l’aquaculture a coopéré
avec la Garde-maritime du Vietnam dans la mise en œuvre de programmes
de respect des réglementations requises par l’EU sur la pêche, pour
s’orienter vers une pêche responsable et respectueuse de l’écosystème
maritime.
Malgré des obstacles internes et externes, la filière est parvenue à
ses fins grâce à l’adoption de nouvelles technologies pour améliorer la
qualité des produits et diversifier les marchandises destinées à
l’exportation.
Selon le Département général de la douane, la valeur d’exportation des
produits aquatiques du Vietnam est estimée à 8,4 milliards de dollars
cette année, soit une hausse de 15% en glissement annuel.
Suite aux informations non vérifiées de médias de certains pays
occidentaux qui ont porté atteinte à l’image des pangasius du Vietnam,
le gouvernement et la communauté des entreprises du Vietnam ont lancé
nombre de programmes notamment en ce qui concerne la réorganisation de
la production et l’élaboration d’une meilleure traçabilité de ce
poisson. De plus, plusieurs entreprises ont invité des experts et des
organismes internationaux à inspecter sur place les zones d’élevage.
Selon Nguyên Ngô Vi Tâm, directrice générale de la société par actions
Vinh Hoàng, basée dans la province d’An Giang (Sud), face à la taxe
anti-dumping imposée par les États-Unis, son entreprise a travaillé
étroitement avec des éleveurs locaux pour procéder correctement à la
sélection des races, améliorer les politiques d’embauche et de paiement
des salariés…. afin de rassurer ses partenaires américains. Son
entreprise a aussi élargi ses débouchés vers la Chine et le Japon.
Selon la VASEP, en 2017, la Chine a abaissé de 5 à 2% la taxe
d’importation des crevettes, soit l’équivalent de celle des pangasius.
Etant donné la proximité du marché chinois, les produits aquatiques du
Vietnam seront plus compétitifs que ceux d’autres marchés plus
lointains. --
CVN